INSCRIVEZ-VOUS A LA NEWSLETTER DE L’OURS!!

En vous inscrivant, vous serez informé(e) dès que j’ajouterai un article sur le blog ou que je ferai une modification de taille sur le site. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas saturer votre boîte aux lettres avec mes messages. L’idée est juste de vous tenir au courant de l’actualité du site. Et si le contenu ne vous intéresse plus, vous êtes libre de vous désinscrire à tout moment (je serai très triste mais promis je ne vous en voudrai pas).

Bonjour à toutes et à tous, merci infiniment de visiter mon site web!

Si vous lisez cette page aujourd’hui c’est que vous vous intéressez de près ou de loin (et même probablement plutôt de près) au Pacific Crest Trail. Avant de commencer, je vais vous raconter en quelques mots ma propre histoire avec cette randonnée pas comme les autres…

Pour être honnête, cette histoire n’est pas follement originale. C’est celle de beaucoup de gens, mais que peu oseront vous avouer: j’ai vu le film Wild au cinéma et il m’a donné envie d’aller marcher sur ce sentier lointain auquel je ne connaissais rien. Favorablement impressionné par les quelques (finalement assez rares) images du trail que le film laisse entrevoir, et surtout très touché par l’histoire de Cheryl Strayed, je me suis dit que je voulais absolument faire comme elle un jour dans ma vie, puis je me suis empressé de ranger l’idée sur une étagère dans la grande armoire des projets qui se réaliseront peut-être un jour.

Et puis mi-2017, alors que j’étais dans une période où j’avais du temps avec la liberté d’en disposer à ma guise, des économies et pas d’attaches matérielles contraignantes, le hasard m’a fait revoir Wild en DVD. Toujours aussi emballé par cette aventure, j’ai senti que la vie me tendait une perche et j’ai décidé de la saisir.

J’ai marché le PCT de début mai à fin septembre 2018. J’ai toujours adoré la randonnée, notamment en montagne, mais avant de partir pour le PCT je n’étais pas franchement ce qu’on appellerait un grand randonneur: plutôt habitué des marches à la journée dans des environnements alpins, je n’avais aucune expérience de l’itinérance, camper n’était pas du tout dans mes habitudes (je ne possédais même pas de tente, c’est dire!), je n’avais jamais cuisiné sur un réchaud, j’avais toujours eu une douche chaude après ma journée de marche et des chaussettes propres pour celle du lendemain et surtout, surtout… je n’avais jamais marché toute la journée, tous les jours, pendant plusieurs semaines, encore moins pendant plusieurs mois.
En d’autres termes, j’étais un novice total.
Vous vous doutez donc que l’expérience a été extraordinaire à plus d’un titre. J’ai énormément appris pendant cette aventure, sur moi, sur ce que j’aime dans le fait de marcher, sur ce qui fonctionne pour moi et ce qui fonctionne moins bien en termes de rythme, de matériel, de conditions climatiques, sur ma tolérance à l’inconfort…

Et aussi j’ai pu comparer la réalité du terrain avec les projections que j’avais faites pendant ma préparation, en France. Paradoxalement je me suis souvent dit que j’aurais préféré me préparer beaucoup moins, pour vivre cette aventure de manière beaucoup plus spontanée, mais souvent je me suis dit aussi qu’il y avait plein de petites choses que j’aurais voulu savoir à l’avance. J’ai compilé toutes ces choses mentalement, puis je les ai écrites, et puis j’ai pensé que ça serait bien de les partager avec tout(e)s celles et ceux qui, comme moi, voulaient s’attaquer à un thru-hike comme le PCT sans vraiment savoir par quel bout le prendre. Une grosse partie de la littérature (papier ou en ligne) sur le sujet provient de sources nord-américaines, mais il y a un certain nombre de questions spécifiques que les randonneur(euse)s du reste du monde doivent se poser, et il me semble qu’on n’y trouve pas forcément des réponses claires et satisfaisantes. Je voulais donc créer un site aussi exhaustif que possible qui répondrait à la question: « comment se préparer pour le PCT, en particulier quand on n’est pas Américain(e)? »

Mode d'emploi du site

J’ai conçu ce site web comme un parcours logique, allant des informations les plus générales sur le PCT au détail de ce qu’il faut faire quand on est sur le terrain, en passant par toutes les phases de la planification et de la préparation. Il peut donc se lire de manière linéaire, et à cet effet j’ai mis en bas de chaque page des boutons qui permettent de naviguer d’un sujet à l’autre, vers l’avant ou vers l’arrière, comme on tournerait les pages d’un livre. Si vous procédez de la sorte, en commençant ici et en allant jusqu’à la fin de la dernière page, vous saurez (presque?) tout ce qu’il faut savoir pour correctement se préparer à cette aventure hors du commun.
Naturellement, vous pouvez aussi aller directement au sujet qui vous intéresse en utilisant le menu de navigation dans le bandeau vert en haut de la page.

Le bandeau noir quant à lui contient les généralités d’usage, celles qu’on trouve parfois en bas de page: les mentions légales, mes liens presse, comment me contacter, mes médias sociaux etc. ainsi que le blog.

Il y a effectivement, en plus des pages statiques, une partie Blog dans laquelle j’écris des petits billets de réflexion plus ou moins longs sur des sujets directement liés au PCT ou plus généralement à la marche et à la vie en pleine nature. Je l’alimenterai au fur et à mesure que les idées me viendront ou que vous me poserez des questions dont la réponse mérite d’être publiée pour l’ensemble des lecteur(trice)s du site.

Normalement le site est fully responsive, ce qui veut dire que vous pouvez le lire dans les mêmes conditions de confort que vous le consultiez d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur de bureau avec un grand écran.
Enfin, sachez que le site complet est en cours de traduction, vous pourrez donc bientôt le lire aussi bien en anglais qu’en français.

Remarques importantes

  1. Avertissement
    Ce que vous allez lire sur ce site est le reflet de mon expérience, dans un contexte donné qui est celui de la saison 2018 sur le PCT. Je ne suis ni professionnel de santé, ni secouriste, ni accompagnateur en montagne, ni guide. Les informations et les conseils que vous allez trouver au fil des pages sont partagés à titre indicatif, et rien de ce que vous pouvez lire ici ne doit vous dispenser de faire vos propres recherches et de vous préparer de la manière qui vous semble adaptée à votre cas particulier. Une fois sur le terrain, rien de ce que vous aurez lu ici ou ailleurs ne doit vous dispenser de faire preuve de bon sens et de prudence, ni d’appliquer votre propre jugement aux situations qui se présentent avant de prendre des décisions qui n’engageront que vous. Sans dramatiser inutilement ni vouloir effrayer personne, selon la météo pendant l’hiver qui précède la saison de marche puis pendant la saison elle-même, randonner sur le PCT peut être dangereux, et chacun(e) entreprend cette aventure en connaissance de cause et à ses risques et périls.
  2. Sponsoring et affiliations
    Je ne suis affilié à aucun organisme de quelque type que ce soit, et je ne suis sponsorisé par aucune marque ni par aucun commerce, magasin ou chaine de magasins. Je cite beaucoup de marques, de noms de produits et de noms de magasins ou d’enseignes de distribution dans ce site web. C’est uniquement pour vous donner une vision aussi fidèle que possible de ce qu’a été mon expérience, ainsi que pour vous éviter de passer du temps sur les moteurs de recherche à retrouver les produits en question. Quand j’indique un prix, il s’agit du prix public généralement constaté au moment où j’ai réalisé le site web. Toutes les conversions entre l’Euro et le Dollar sont faites au taux de 1.13, qui avait cours au moment où j’ai marché le PCT.
  3. Sens de la marche
    Pour tout ce que j’écris sur ce site, je considère que vous marcherez NOBO (pour Northbound), c’est à dire du sud (Mexique) vers le nord (Canada). C’est le sens que choisissent 90% des thru-hikers pour des raisons que je vous explique plus loin. Marcher SOBO (pour Southbound) implique un timing et une préparation différents, c’est une aventure beaucoup plus engagée et très solitaire et, si c’est le sens que vous avez choisi, il y a de fortes chance que vous n’en soyez pas à votre premier thru-hike, et vous n’apprendrez donc pas grand chose sur ce site. Il me paraissait en revanche logique de traiter la configuration qui va intéresser le plus de monde, celle que j’ai moi-même expérimentée, pour laquelle je suis donc beaucoup plus légitime à vous transmettre informations et conseils.
  4. Écriture inclusive
    J’ai essayé autant que possible d’utiliser l’écriture inclusive, c’est à dire que je n’utilise jamais un masculin de généralisation quand une phrase se réfère à des êtres humains. Par exemple, j’écris « il revient à chacun(e) de se faire sa propre opinion » au lieu de « il revient à chacun de se faire sa propre opinion ». Ce type d’écriture demande beaucoup d’attention de ma part, et il est possible que j’aie laissé passer certains mots sans faire l’accord inclusif. Si vous voyez des oublis au fil des pages, n’hésitez pas à m’en informer pour que je puisse rectifier.
    Il est aussi possible que cette écriture alourdisse le texte et qu’elle le rende pénible à lire. Je serais ravi d’avoir votre retour sur ce sujet particulier, s’il vous intéresse. Si les lecteur(trice)s se montrent majoritairement ennuyé(e)s par ce mode d’écriture, je reviendrai au masculin de généralisation pour des questions de lisibilité.
    Dans les deux cas, merci d’avance pour vos commentaires!
  5. Et puisqu’on parle de commentaires…
    Vos retours sont très importants pour moi! Encouragements, remerciements, reconnaissance éternelle, vénération, je suis preneur. Mais si vous avez des critiques (constructives bien sûr), si vous remarquez des fautes d’orthographe ou de syntaxe, si ce que je raconte vous parait incorrect ou incomplet, dites-le moi, je suis preneur aussi! De même si vous avez des questions auxquelles vous ne trouvez pas réponse sur le site ou s’il y a des sujets qui vous paraissent important et que je n’ai pas traités, faites-le moi savoir et je ferai évoluer le contenu. Toutes vos remarques seront les bienvenues et m’aideront à améliorer le site, pour vous et pour les lecteur(trice)s suivant(e)s. Merci d’avance!

Si vous lisez cette page aujourd’hui c’est que vous vous intéressez de près ou de loin (et même probablement plutôt de près) au Pacific Crest Trail. Avant de commencer, je vais vous raconter en quelques mots ma propre histoire avec cette randonnée pas comme les autres…

Pour être honnête, cette histoire n’est pas follement originale. C’est celle de beaucoup de gens, mais que peu oseront vous avouer: j’ai vu le film Wild au cinéma et il m’a donné envie d’aller marcher sur ce sentier lointain auquel je ne connaissais rien. Favorablement impressionné par les quelques (finalement assez rares) images du trail que le film laisse entrevoir, et surtout très touché par l’histoire de Cheryl Strayed, je me suis dit que je voulais absolument faire comme elle un jour dans ma vie, puis je me suis empressé de ranger l’idée sur une étagère dans la grande armoire des projets qui se réaliseront peut-être un jour.

Et puis mi-2017, alors que j’étais dans une période où j’avais du temps avec la liberté d’en disposer à ma guise, des économies et pas d’attaches matérielles contraignantes, le hasard m’a fait revoir Wild en DVD. Toujours aussi emballé par cette aventure, j’ai senti que la vie me tendait une perche et j’ai décidé de la saisir.

J’ai marché le PCT de début mai à fin septembre 2018. J’ai toujours adoré la randonnée, notamment en montagne, mais avant de partir pour le PCT je n’étais pas franchement ce qu’on appellerait un grand randonneur: plutôt habitué des marches à la journée dans des environnements alpins, je n’avais aucune expérience de l’itinérance, camper n’était pas du tout dans mes habitudes (je ne possédais même pas de tente, c’est dire!), je n’avais jamais cuisiné sur un réchaud, j’avais toujours eu une douche chaude après ma journée de marche et des chaussettes propres pour celle du lendemain et surtout, surtout… je n’avais jamais marché toute la journée, tous les jours, pendant plusieurs semaines, encore moins pendant plusieurs mois.
En d’autres termes, j’étais un novice total.
Vous vous doutez donc que l’expérience a été extraordinaire à plus d’un titre. J’ai énormément appris pendant cette aventure, sur moi, sur ce que j’aime dans le fait de marcher, sur ce qui fonctionne pour moi et ce qui fonctionne moins bien en termes de rythme, de matériel, de conditions climatiques, sur ma tolérance à l’inconfort…

Et aussi j’ai pu comparer la réalité du terrain avec les projections que j’avais faites pendant ma préparation, en France. Paradoxalement je me suis souvent dit que j’aurais préféré me préparer beaucoup moins, pour vivre cette aventure de manière beaucoup plus spontanée, mais souvent je me suis dit aussi qu’il y avait plein de petites choses que j’aurais voulu savoir à l’avance. J’ai compilé toutes ces choses mentalement, puis je les ai écrites, et puis j’ai pensé que ça serait bien de les partager avec tout(e)s celles et ceux qui, comme moi, voulaient s’attaquer à un thru-hike comme le PCT sans vraiment savoir par quel bout le prendre. Une grosse partie de la littérature (papier ou en ligne) sur le sujet provient de sources nord-américaines, mais il y a un certain nombre de questions spécifiques que les randonneur(euse)s du reste du monde doivent se poser, et il me semble qu’on n’y trouve pas forcément des réponses claires et satisfaisantes. Je voulais donc créer un site aussi exhaustif que possible qui répondrait à la question: « comment se préparer pour le PCT, en particulier quand on n’est pas Américain(e)? »

Fermer le menu